Men In Black (MIB)
Introduction
Le phénomène Men In Black (Hommes en noir, en Français), est un phénomène aussi insaisissable que celui des OVNI, et lui est quelques fois assujettit. En effet, ces individus se manifestent parfois au témoin d'une observation, surtout lorsque celle-ci semble importante. L'absence de preuve, l'apparence étrange de ces êtres ainsi que leur façon d'évoluer, peut en étonner certains et en rendre d'autres incrédules. C'est tout à fait normal. Toutefois, le nombre de témoignages parfois concordants, vaut son pesant de cacahouètes.
Autrefois, le terme "MIB" était peu connu du grand public. En 1997, la sortie du film de Steven Spielberg, Men In Black, pallia à cette lacune, mais pas dans le sens qu'il aurait fallu. En effet, les héros du film, plutôt cocasses, n'ont en commun avec les "vrais" MIB que leur costume sombre. Tout le reste tend plus à discréditer le phénomène qui n'en avait pourtant pas besoin. Il était déjà dur d'évoquer ce sujet avant, alors maintenant, avec tout le battage médiatique qu'il y a eu autour du film et des volets suivants, il est quasiment impossible d'évoquer la chose sans entendre des ricanements. Le public était déjà ignorant, mais là en plus, on l'a rendu idiot.
Histoire
Rappelons que l' "ère moderne" des soucoupes volantes est née avec l'observation de Kenneth Arnold, le 24 Juin 1947. Or, la première observation de MIB semble remonter au 22 Juin 1947, soit deux jours avant et dans la même région, l'extrême nord-ouest des Etats-Unis. Serait-ce une anticipation d'une force étrangère à la prise de conscience qui s'est produite le 24 Juin, sur la présence dans nos cieux d'objets non-humains ? Car il est évident qu'ils ne sont pas là que depuis 1947. Déjà quelques années avant avec les fameux Foo Fighters vus par les avions alliés et d'autres observations plus vieilles encore, on est en droit de se dire que cela remonte à bien plus loin. Cependant, l'interprétation de ces évènements était un peu différente et ne nécessitait peut-être pas une intervention tierce, telle celle des MIB, pour discréditer le phénomène. Tandis que depuis l'observation de Kenneth Arnold au-dessus du Mont Rainier, il en est tout autrement.
Apparence des MIB
D'une façon générale, ils s'habillent en costume noir, munit de lunettes noires et coiffés de chapeaux. Le teint est pâle et la démarche saccadée, faisant croire qu'ils ne sont pas humains ou que ce sont des robots. Ils se déplacent la plupart du temps en berline noire, souvent de vieux modèles et se présentent aux gens en groupe de 2 ou 3. Voici le récit d'un témoin d'observation d'OVNI, à Nice, qui reçut ensuite la visite d'un MIB et qui en fit une description:
Le 6 Février 1966, à 13h20, j'avais eu le privilège d'observer, se manifestant au large du port de Nice, un objet que les ufologues, à l'époque, dénommaient "soucoupe-méduse". C'était le début de mon intérêt pour le phénomène.
Le 18 Juin 1966, à 5h du matin, un autre ovni était observé par de nombreuses personnes de la commune de Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes), alors que venant du sud il se posait sur une colline au lieu-dit Pré du Lac. L'objet était d'une luminosité très forte, avec des couleurs fluctuantes. Observé sous plusieurs angles, l'emplacement de l'atterrissage, ou du stationnement à très basse altitude, ne faisait aucun doute.
En compagnie d'une autre personne, M. Fraysse, intéressé également par le mystère des ovnis, quelques jours plus tard nous nous sommes rendus sur les lieux. Là, nous avons trouvé une zone circulaire où la végétation était écrasée et brûlée. Nous avons effectué des prélèvements sur le site, ainsi qu'un peu plus loin, aux fins d'analyse.
Quelques jours plus tard, J'adressais un colis de plus de 2 kg à Jacques Vallée, alors à Chicago, avec un rapport sur l'incident. Sera-t-on étonné d'apprendre que ce colis n'est jamais parvenu à son destinataire, et qu'il ne m'a pas non plus été retourné ? Mais à l'époque, j'ignorais toutes ces histoires de photos disparues, de preuves évanouies dans la nature.
Environ quinze jours après l'envoi du colis aux USA et ma fébrile attente des résultats, je rentrais tranquillement de mon emploi d'alors, en l'occurrence cadre commercial dans une firme d'import-export. Bien que ce fût vers 19h, ou un peu après, il faisait encore bien jour, puisque nous étions en été.
Arrivé à environ 20 m de l'entrée de l'immeuble, j'ai eu la surprise d'apercevoir, debout au bout du trottoir, un curieux individu jamais vu auparavant. On aurait dit un de ces "G-Men" américains, costume noir, chaussures noires, chapeau mou noir avec bandeau clair tout autour, sans oublier la chemise blanche et la cravate noire. De plus, l'individu portait des lunettes de soleil très foncée. Son visage était crayeux, d'un blanc malsain.
Sur le moment, je me suis dit: "Ce doit être un de ces Américains de la base navale de Villefranche-sur-Mer, qui s'est égaré dans le coin." Puis j'ai passé mon chemin sans rentrer directement à la maison, car il m'était venu l'idée d'aller acheter quelque chose, je ne sais plus quoi, dans un commerce voisin.
A mon retour, le supposé Américain n'y était plus. Je n'ai remarqué aucun véhicule insolite dans les parages, aucune voiture sortant de l'ordinaire.
Pour mieux affirmer ma description, disons que ceux qui ont eu le plaisir de voir ou revoir le premier film "les Blues Brothers" auront une idée de l'accoutrement de cet individu.
Environ deux ou trois mois plus tard (pas de date exacte, hélas, car à l'époque, je n'attachais pas d'importance à ces détails), nous avions une réunion de travail au sein de notre entreprise, dans un vaste bureau situé au rez-de-chaussée d'un immeuble de la Promenade des Anglais. Environ dix personnes y participaient, dont le PDG, une personnalité locale. La réunion venait à peine de commencer, par ce bel après-midi ensoleillé, lorsque tout à coup, une longue série de signaux Morse se fit entendre ! Nous nous regardions, interloqués, et j'ai demandé au PDG: "Mr V, c'était bien du Morse, ou quoi ?" Il m'a répondu, vraiment étonné: "Oui, c'était du Morse, d'où cela provient-il ?"
J'ai rapidement jeté un coup d'œil dans le couloir, dans d'autres pièces: rien, ni personne. Pas d'avantage d'indices sur la Promenade, empruntée par de nombreux piétons et véhicules. Aucune explication n'a été trouvée à cette série de signaux Morse, parfaitement composés (mais que je n'ai nullement eu le temps de déchiffrer). La séquence Morse avait duré environ une dizaine de secondes. 
La description faite ci-dessus, concorde souvent avec d'autres.

Aspect de l'individu vu à Nice en 1966
Source: Men In Black, Joël Mesnard - Editions Le Mercure Dauphinois
Qui sont-ils ?
Autant répondre tout de suite à la question: On ne sait pas. On soupçonne d'éventuels agents en provenance d'agences gouvernementales telle la CIA. Mais je pense que ceci est à exclure de par le fait que l'apparence des individus est loin d'être naturelle, et que la première apparition recensée de MIB date de Juin 1947 alors que la CIA n'a été fondée qu'en Septembre 1947.
L'autre hypothèse est celle extraterrestre. Ils tenteraient d'intimider les témoins qui risqueraient de divulguer des choses qui nuiraient à leur présence qu'ils veulent discrète. Heureusement pour les témoins, les menaces énoncées s'appliquent rarement, voire jamais. Et ce, quel que soit le comportement que décide d'adopter le témoin après la visite des hommes en noir.
D'autres points de vues peuvent s'appliquer à ce phénomène comme l'hypothèse Gaïa ou le modèle socio-psychologique. Malheureusement, aucun élément matériel n'est venu prouver quoique ce soit sur leurs visites et leurs origines.
Source(s): Men In Black - De Joël Mesnard, aux éditions Le Mercure Dauphinois. |
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