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RR3 en banlieue de Moscou


Situation géographique

Introduction

L'affaire se passe le 4 Mai 1990 au Nord-Ouest de Moscou, dans un village de maisons de campagne agencées en copropriété. Je n'ai malheureusement pas le nom de cet endroit ni sa distance par rapport à la capitale russe.
A 9h00 du matin, un habitant de 67 ans travaille dans son jardin. Ce qui se passa ensuite, le témoin le raconta lui-même et son histoire fût enregistrée sur une cassette quatre jours après l'évènement.

La narration du témoin

Je travail. J'arrache les mauvaises herbes. Quelques nuages parcourent le ciel, de beaux nuages. Subitement quelque chose descend. Ce n'est pas un hélicoptère, c'est un objet en forme de cigare, long de sept mètres, à peu près, bien sûr. Il s'est immobilisé entre la maison d'en face et mon pommier. Il n'a pas atterri, non, il s'est immobilisé, un peu plus bas que le toit de la maison. Cet objet a la couleur de l'ardoise, gris, lisse, ne brille pas, ne reflète pas la lumière. Gris et c'est tout.
Deux hommes sortent de l'objet. Mais comment ? Pas d'escalier, pas de fenêtres, pas de portes. Ils apparaissent et descendent doucement sur la terre. Est-ce que j'ai voulu me sauver ? Je ne dirai pas que je me sentais très bien, mais j'ai été pris de curiosité.
J'avais une fourche dans les mains. Et eux, ils s'avançaient vers moi, dans le sentier où vous vous tenez maintenant. Ils s'avançaient normalement. Leurs habits gris étaient bien ajustés, aucune fermeture visible. Leur coiffure ne ressemblait pas à un casque. Je ne voyais que le visage. Les mains gantées. Les chaussures ? Je ne peux pas dire, mais tout était d'une seule pièce.
Ils s'approchent, s'arrêtent à quatre mètres de moi. L'un d'eux seulement, me salue. Pourquoi un seul ? Je ne sais pas, je n'ai entendu qu'une seule voix. Mais la bouche est fermée. Et je sens que le son n'est pas vivant mais mécanique. Mais très clair comme à la radio.
L'un d'eux passe à côté de moi, pas celui qui m'a salué, mais l'autre. De cette façon, je me suis retrouvé entre eux deux. Je ne vois pas ce que fait celui qui est derrière moi. J'entends encore la voix:
Répondez à nos questions. " Et la voix demande: " Qui êtes-vous ? " Je réponds. " Que faites-vous ? " Je commence à expliquer en gesticulant, comme on fait d'habitude. Et tout de suite: " Baissez les bras. Ne remuez pas les mains. Nous vous comprenons. Répondez aux questions. " Toutes les phrases sont courtes.
Puis je vois les deux à la fois. Celui qui m'a contourné est "Le curieux", comme je l'ai appelé. Il examine les buissons, tout ce qui se trouve autour. L'un examine, l'autre questionne: " Comment s'appelle cette plante ? " Je réponds que c'est un buisson.
Comment s'appelle ce buisson ? " Je réponds en donnant son nom exact.
Beaucoup de questions. " Que faites-vous ? Pourquoi déterrez-vous ? Pourquoi jetez-vous ? " Très court. A ce moment un bourdon passe. Et tout de suite: " Appellation ? "
Les questions sont intéressantes. J'y ai beaucoup réfléchi après, comment ça se fait ... On en est venu aux noms des arbres.
" Comment s'appelle cette plante ? " " C'est un arbre. "
" Comment s'appelle cet arbre ? "
Après c'était le tour des bâtisses. Ils se sont intéressés à la maison en bois d'en face. " Comment s'appelle cette bâtisse ? "
J'ai dit que c'était une maison. " Comment encore ? " J'ai répondu: maison, chaumière, isba. Ils n'ont pas demandé: " Donnez des synonymes. " Non, comme ça: " Comment encore ? " Après j'y ai beaucoup réfléchi.
La voix métallique était unie, sans émotion, pas une seule faute.
J'entendais très bien. Mais y avait-il un son ? Maintenant je ne sais pas. C'était compréhensible mais sans son. C'était peut-être ça.
Je voulais poser moi-même une question. J'avais envie de demander de quelle étoile, de quelle constellation, d'où ? J'ai commencé à réfléchir à la façon de poser ma question, mais on me dit:
" Répondez aux questions. " Ils ne m'ont pas laissé les interroger.
Je m'étais déjà repris, je comprenais que ce n'était pas un simple gamin, comme sur la Place Rouge. Je connais nos possibilités, notre technique, j'ai travaillé toute ma vie dans l'aviation.
Ils ne s'approchent pas. Ils craignent peut-être quelque chose, des armes ... Ils ne m'ont pas permis de prendre la fourche pour montrer comment on travail, de gesticuler ...
Ensuite ils m'ont dit: " Allons dans la maison. " Etait-ce une prière ou un ordre ? - ma foi, je n'en sais rien. Quelle importance ? Je ne les avais pas invités. D'ailleurs, je ne pouvais pas les inviter, je ne contrôlais pas la situation.
L'un d'eux est passé par la porte, elle était ouverte. Je le suivais. Ensuite venait l'autre. La porte a commencé à se refermer, à cause du courant d'air. J'ai un bâton pour la bloquer. Il est toujours adossé au chambranle. Mais j'étais le deuxième à entrer, je n'ai pas placé le bâton. Après il s'est avéré que le bâton bloquait la porte. Je ne sais que dire ...
On est passé dans la pièce du fond. Ici se trouve un poêle que j'ai fabriqué moi-même. " Qu'est-ce que c'est ? " J'ai montré. J'ai dit que ce poêle était pour chauffer la maison et en chasser l'humidité. Il y avait à côté deux petits seaux remplis de petit bois. J'ai pris une allumette, j'ai ouvert le bouchoir, il y avait du papier dans le poêle. Mais j'étais si ému que je n'ai pas réussi à le faire fonctionner.
Ils s'intéressaient à beaucoup de choses. Aux vitres. Mais ils n'ont touché à rien. Absolument rien. Du moins je n'ai pas vu.
Tout d'un coup le compteur qui se trouvait dans cette pièce s'est mis à bourdonner. Ils se sont intéressés à ça. J'ai expliqué.
Ils étaient de la même taille que vous, à peu près un mètre quatre-vingts, proportionnés, rien de trop. Sportifs. A la main, cinq doigts mais gantés. Le gant ne faisait qu'un avec la manche.
Les visages paraissaient normaux. Et moi, j'étais en état de choc. La couleur de la peau ? La même que la nôtre. Et l'âge ? Pas plus de trente-cinq ans. Aucune ride ... Les oreilles ? Non, je n'ai pas vu leurs oreilles. C'était couvert. Se rasent-ils ? Je ne peux pas vous le dire. Ca dépend de la façon dont on se rase. Comme s'ils étaient rasés de près. Les visages étaient absolument placides. Quant aux cils, je ne peux rien dire. Comment étaient les dents ? Ecoutez, je n'ai pas vu les dents. La bouche était constamment fermée. C'est drôle, ils ne parlaient pas. Pourtant je comprenais tout ...

L'auteur a glissé cette question piège pour s'assurer de la véracité de la conversation à bouche fermée. Le témoin est resté cohérent. Alors il continua de l'interroger.

Qu'est-ce qu'il y avait eu encore d'intéressant, pour eux, dans la maison ?
Voilà le siphon, des bouteilles, une bouillotte, alors les bouteilles, ça n'a pas attiré leur attention, par contre, la bouillotte, oui. " Qu'est-ce que c'est ? " J'ai expliqué. La conversation ne se déroulait pas comme avec vous. Leurs questions sont brèves. " Qu'est-ce que c'est ? " Je réponds: " Une bouillotte. " " A quoi ça sert ? " " Pour se chauffer. " " Qu'est-ce que c'est ? " " Un réveille-matin cassé. " " Qu'est-ce que c'est ? " " Cuisinière à gaz. " Je l'ai allumée, je leur ai montré comment ça marche.
Le réfrigérateur a commencé son bruit. " Qu'est-ce que c'est ? " J'ai expliqué: le dispositif pour le refroidissement des produits alimentaires. J'ai ouvert la porte.
J'ouvrais moi-même, je faisais tout moi-même. J'allumais la lumière.
Etrange, je pense toujours à ce bâton. Quand nous sommes sortis de la maison, il était là, le bâton. Pourtant, ce n'est pas moi qui l'y ai mis.
Nous sommes sortis de la maison. A côté, nous en construisons une nouvelle, il y a beaucoup à faire. " Quel est ce bois ? " Et il montre les traverses utilisées pour la construction. J'ai expliqué.
Et encore, dès que je commence à montrer avec des mains pour être plus précis, j'entends: " Baissez-les bras ! ", " Ne remuez pas les mains ! "
Celui qui se taisait passe par là. Il est passé le premier. Brusquement, une force inconnue le soulève. Il monte dans l'air jusqu'à la hauteur du cadre de la fenêtre du grenier. Je dis, instinctivement, sans réfléchir: " On ne peut pas y aller. Il y a là-bas un nid de pie. Elle couve ses œufs. " Je ne sais pas s'il a compris mais il a repris pied. Tout doucement. Les mains sur les côtés, les bras serrés contre le corps. Pourtant, avant, je l'ai vu remuer les mains.
Après cela il s'est dirigé vers la maison voisine. Par le même procédé incompréhensible, il s'est élevé jusqu'à la fenêtre du premier étage, il l'a poussée et s'est introduit dans la pièce. Le propriétaire m'a dit ensuite que les crochets s'étaient redressés. Autrement dit, il avait poussé avec force. Mais il n'y est pas resté longtemps.
Celui qui posait des questions se tenait ici, sur le sentier. Subitement, "Le curieux" qui se trouvait dans la maison, en est sorti pour rentrer directement dans le vaisseau. Et celui qui se trouvait sur le sol est rentré de la même manière dans le vaisseau.
Et comment ? Je n'ai pas compris, comment. Il l'a touché, le vaisseau, et le voilà à l'intérieur.
Immédiatement, le vaisseau a pris de la hauteur et a disparu.
Et tout de suite des chasseurs sont arrivés.
Après ces faits tout a repris sa place. Je suis calme. Si c'était arrivé pendant l'âge de pierre ou même il y a cent ans, nous serions tombés à genoux pour prier. Maintenant je suis calme. Tout s'est remis en place.

Eléments contrôlés

Deux avions de chasse ont effectivement décollé de la base voisine, vingt-cinq minutes après l'apparition d'un objet inconnu disparu très bas, pratiquement au niveau du sol. Les avions n'ont rien trouvé dans le secteur examiné. Pour sa part le témoin estime son expérience à une trentaine de minutes.
Quant aux crochets de la fenêtre, ils s'étaient bien redressés par la force d'une pression extérieure.

Remarques personnelles

L'ensemble du discours du témoin semble parfaitement cohérent comme le confirme aussi les petites vérifications.

  1. Cohérence quant à la conversation bouche fermée
  2. Le voisin confirme la torsion de ses crochets de fenêtre
  3. Décollage de deux chasseurs qui inspectèrent la zone en question

Concernant la bouche qui reste fermée, peut-être l'individu communique-t-il par télépathie et que notre témoin, en état de choc, ne distingue pas la différence entre un son entendu et un son perçu dans sa tête. D'ailleurs il disait: J'entendais très bien. Mais y avait-il un son ? Maintenant je ne sais pas. C'était compréhensible mais sans son. C'était peut-être ça.

Pour ce qui est de l'apparence des humanoïdes, elle me fait penser à celle des hommes en noirs, dans certains témoignages. Ils nous ressemblent, sans défaut apparent, mais péchant sur quelques détails comme les mouvements de la bouche, l'aspect du visage sans émotion, une voix métallique et une gestuelle très limitée. J'ai comme l'impression que comme pour les MIB, il s'agit là de déguisement où de robots à notre effigie pour éviter de faire peur au témoin.
Leur comportement s'avère prudent sur plusieurs points que j'aimerai préciser:

  • L'un des humanoïdes reste devant, l'autre passe derrière, comme pour pallier à toute fuite du témoin.
  • Même comportement lorsqu'ils rentrent dans la maison. Un humanoïde devant et un derrière le témoin comme pour couvrir son collègue de devant.
  • A deux reprises on dit au témoin de baisser les bras et ne pas agiter ses mains. Ils se méfient des gestes brusques qui pourraient dissimuler une attaque imprévisible.
  • Ils ne le laissent pas utiliser la fourche pour qu'il fasse une démonstration.
  • Ils s'en vont pile poil avant l'arrivée des avions. Cela démontre aussi un système de détection dans leur vaisseau.

Leur comportement révèle aussi une curiosité extrême. Ils me font penser à des enfants de 2 ans qui commencent à s'exprimer et qui en profitent pour assommer de questions les parents savants. Comme si ils découvraient pour la première fois notre planète. On peut penser aussi à un test d'intelligence et/ou de communication avec le témoin.

La technologie décrite est aussi très avancée comme dans beaucoup de récits du même acabit. Engin stationnaire sans bruit, lévitation des ufonautes, habits de bonne facture et d'une seule pièce et accès au vaisseau sans élément physique.
Utilisent-ils la téléportation ou comme je me suis imaginé une autre dimension qui elle n'est pas obstruée par les parois du vaisseau. Dimension qui ne serait pas visible à l'œil depuis les trois dimensions de base.


Représentation de l'entrée de l'humanoïde dans le cigare, en utilisant une hypothétique dimension W.

Voilà tout ce que j'ai à dire pour ce dossier que je trouve très riche et crédible.

Source(s): OVNIS en Russie, Les deux faces de l'ufologie Russe - De Boris Chourinov, aux éditions Guy Trédaniel éditeur.
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