UMMO
Introduction
Depuis 1965, le monde scientifique est confronté à une étrange énigme: qui sont les Ummites ? Ces êtres mystérieux entretiennent une correspondance très fournie avec des savants, des techniciens ou de simples citoyens, sans jamais se dévoiler entièrement. Ils prétendent venir d'Ummo, une lointaine planète de notre galaxie. Leur mission sur terre: étudier l'Humanité. En échange, ils nous concèdent des bribes de leur savoir dans des milliers de lettres.
Alors extraterrestres ou canular élaboré par des savants bien terrestres ? Bien que certaines de ces lettres aient révélé des techniques scientifiques que certains hommes de sciences ont exploité avec succès dans leurs recherches, comme Jean-Pierre Petit avec la MHD, l'affaire va s'émietter petit à petit.
Les lettres
L'un des centres de gravité de cette affaire sont les fameuses lettres envoyées à des scientifiques du monde entier ou des ufologues. Leur contenu sont divers: La raison de leur présence, des explications techniques sur des aspects de la vie et même des consignes de non divulgation de leur présence, sous peine de rupture de contact.
Le premier document qui semble avoir été reçu fut adressé à un professeur de physique de Monterrey (Mexique), le 8 Octobre 1964.

L'une des pages du courrier reçu à Monterrey
Pour continuer, j'ai reproduit ci-dessous la première lettre reçu par Antonio Ribera, ufologue Espagnol. Je pense qu'elle est tout à fait appropriée pour un premier exemple et introduire le lecteur néophyte délicatement dans ce vaste dossier. Les Ummites s'y présentent, donnent quelques explications et instructions.
* Tous les mots suivis d'un astérisque sont en Français dans le texte Espagnol.
OUMAUELEWEE
Courrier*
M. ANTONIO RIVERA JORDA
Barcelone - ESPAGNE*
Cher monsieur,
Nous osons envoyer ce texte dactylographié sans avoir avec vous un préalable lien d'amitié personnelle, comptant sur le fait que, possédant vous-même par d'autres canaux intimes d'information,
quelques faits ambigus sur notre existence sur la TERRE, vous prêterez pour le moins attention à notre salut.
Permettez-nous, monsieur Antonio Rivera, de nous présenter sans autres explications pertinentes:
Cette lettre est dictée par Xoodou sept*. fils* de Xoodou quatre*.
et je suis un élément individuel d'un groupe social réduit, expéditionnaire, arrivé sur ce globe solidifié et originaire d'un autre dont les caractéristiques physiques sont semblables à celles de la TERRE et dont le graphisme approximatif peut être traduit à partir d'un phonème qui nous est familier, OUMO ([« m » prolongé pour la prononciation]).
Sa situation en fonction de la planète TERRE était, le 8 juillet* 1967 à 21h. 18 mn. T.M.G.
de 14.421 années-lumière (distance apparente dans le milieu tridimensionnel habituel).
Nous sommes intégrés au groupe zoologique humain de ce Globe solidifié.
Cette présentation, monsieur Antonio Rivera, devrait être déconcertante pour votre esprit, car vous n'avez pas reçu d'envois préliminaires, comme ceux attribués à d'autres frères terrestres d'Espagne, faisant allusion à notre identité.
Nous vous invitions à évaluer tous ces faits, avec impartialité et méthode en fonction de la logique opérationnelle connue sur TERRE. N'oubliez pas que pour accepter une révélation sans doute surprenante, il faut qu'elle soit accompagnées de preuves convaincantes, en évitant les aspects de l'affaire qui peuvent vous induire en erreur par leur éclat et leur côté suggestif.
Naturellement, le seul témoignage énoncé à travers le canal postal par des humains inconnus, ne doit jamais être adopté comme seul élément valable.
Il est donc clair que nous ne désirons pas modifier votre propre jugement bien intégré dans votre esprit, que ce soit en faveur ou en négation de notre identité. Si par conséquent, vous adoptez une attitude hypercritique ou même sceptique à outrance, celle-ci nous paraîtra toujours orthodoxe et intelligente.
Assurément, cela constituera une surprise pour vous, que de savoir qu'au mois d'avril 1965, certains de mes frères résidant en Espagne ont ajouté votre nom à ceux de vos frères M. Buelta et M. Danyans, au sein d'une liste de présumés correspondants destinés à recevoir nos informations concernant notre existence dans le milieu social terrestre.
L'omission de cette intention ne devra pas être attribuée à l'oubli ni à une attitude méprisante ou la peur de possibles réactions d'incrédulité logique.
Pendant que vous mainteniez certains liens avec un réseau organisé pour l'analyse des « Objets spatiaux sans identification » avec un degré de prestige et de possibilité d'accès aux moyens de diffusion sociale non négligeables; notre critère de relation sociale avec des hommes de la Terre a été d'établir seulement des liaisons avec des individus sélectionnés appartenant à différents niveaux socio-culturels, qui, par leur silence probable, leur réserve mentale équilibrée ou dans d'autres cas, par leur oligoprestige intellectuel, ne constituaient pas un risque présumé pour nous.
Vous-même pouvez déduire sans arguments plus spécieux, que notre mission d'étude de ce Globe solidifié exige un degré élevé de réserve. Nous croyons que nous maintenons une marge de sécurité étendue, en ne nous faisant pas connaître officiellement, en n'apportant pas de preuves tangibles qui puissent aider les organes techniques gouvernementaux à confirmer notre existence (les documents écrits qui proviennent de nous sont toujours élaborés avec un matériel connu). Une quelconque indiscrétion de l'un de vos propres frères serait d'autre part facilement rendue stérile. Ces mesures sévères ne sont en aucun cas un indice de complot* à l'échelle internationale, ni une preuve d'une quelconque intention perverse de mes frères.
Ne doutez pas, monsieur Antonio Rivera, qu'une prise de conscience de notre présence réelle parmi vous provoquerait de très graves altérations dont l'illégalité morale entre dans nos codes respectifs. Nous vous assurons que nous n'avons pas l'intention d'intervenir dans l'évolution de votre milieu politico-social terrestre et que nous pouvons apporter les preuves de notre conduite aseptique dans le cours de notre coexistence parmi vous.
Mais d'autres frères compatriotes ont aussi reçu nos documents. Nous comprenons que dans le cours du temps il était inévitable qu'une infiltration de telles références parvienne à votre connaissance et à celle de vos frères de la ville de Barcelone. Ce fut le prix d'une tentative semi-frustrée d'intégrer dans Madrid, un groupe réduit d'hommes et de femmes terrestres pour étudier (à une micro-échelle collective) l'impact que provoquerait une telle information sur des mentalités latines.
Maintenant nous désirons vous adresser une supplique, loin de toute intention occulte de contrainte. Nous invoquons seulement pour cela votre raison et votre sensibilité spirituelle. Et non pas le respect pour des êtres que vous ne connaissez pas et qui pourraient même n'être que des imposteurs. Nous vous invitons à analyser ces situations et leur objectivité.
Si en effet nous sommes des imposteurs, déments, farceurs ou membres d'une organisation militaire, secte ou groupe terrestre (religieux, scientifique ou commercial), un quelconque témoignage de votre part garantissant notre identité s'écroulerait tôt ou tard quand nous serions « démasqués » en discréditant votre renommée.
Si en effet notre témoignage est orthodoxe, fidèle à la réalité objective, une diffusion de l'information à l'échelle macrosociale perturberait gravement l'actuel contexte géopolitique, assez difficile pour les terrestres, et entraînerait des troubles incontrôlables parmi vos frères, en provoquant en ce qui nous concerne, de graves bouleversements, car nous serions obligés d'évacuer ce Globe solidifié en abandonnant une pacifique mission d'étude.
Une troisième hypothèse, pour que ce jugement ne puisse présenter des éléments tronqués, pourrait être formulée par vous: nos intentions cachent, sous la couverture d'un mouvement pacifique, des plans belliqueux et des idées d'extermination de vos institutions et des habitants de ce Globe terrestre.
Observez que si cela était, nos messages ne s'expliqueraient pas, pas plus que cette lettre. N'importe lequel de vos frères spécialisé en logistique militaire vous conseillerait la réserve la plus absolue comme prémices indispensables pour de telles manœuvres romanesques.
Ces considérations vont-elles dans le sens de notre cordiale supplique ?
Nous ne voyons pas d'objection à ce que vous fassiez des allusions concernant notre existence, nos institutions, notre culture, religion, origine... dans vos propres publications ou déclarations au niveau des moyens de communication sociale; il en est de même pour l'insertion des fragments de nos écrits ou reproductions de nos graphiques, en respectant toujours la fidélité de la transcription. Au moment d'émettre votre propre jugement sur notre problématique existence et sur la validité de nos témoignages, nous vous prions de ne pas vous efforcer à l'accepter positivement mais de simuler toujours un certain degré modéré de scepticisme et de vous abstenir de ratifier avec des arguments convaincants vos propres transcriptions. Et n'oubliez pas que l'infiltration de certains faits jusqu'aux organismes officiels peut provoquer de sérieux préjudices pour nous.
Un véritable appui vous sera offert dans le cas peu probable où la diffusion de tels documents provoquerait une effervescence sociale indésirable. Il ne nous serait pas difficile de simuler la nature frauduleuse de ces témoignages, en les discréditant efficacement. Votre renommée en ressortirait intacte.
Recevez, monsieur Antonio Rivera, mon salut respectueux, j'espère que vous recevrez d'autres informations dès que ceux qui constituent notre hiérarchie, nous en donneront l'autorisation. 
Toujours relatif aux lettres car cité dans l'une d'elle, c'est l'atterrissage de San José de Valderas, une banlieue madrilène. Le document en question fût adressé à Fernando Sesma le 30 Mai 1967. Ce qui est intéressant, si toutefois la véracité de cet évènement est avérée, c'est que l'atterrissage eut lieu après que la lettre l'ait annoncé à cet endroit. En ce lieu se trouvent des prairies et des forêts de pins, surplombées par le château du marquis de Valderas. Des familles y viennent pique-niquer, d'autres s'y détendent après une dure journée de travail.
Nous sommes le 1er Juin 1967 et il est 20h20 quand un énorme objet en forme de disque apparaît dans le ciel au-dessus du château. Il vole à raz des arbres tout en décrivant un mouvement de balancier, telle une feuille qui tombe. Finalement, il disparaît en direction de la route qui mène à l'Estrémadure. Certains des témoins présents ont pris des photos.

Un des clichés de San José de Valderas
Le lendemain, un bref atterrissage eut lieu à Santa Monica, autre banlieue éloignée de San José de Valderas.
Vous pourrez trouver sur le site UMMO-Sciences, une base de données exhaustive des documents Oummains, lettres et autres.
Leur première venue sur Terre
Ils auraient découvert notre planète en 1934 grâce à l'enregistrement d'un message radioélectrique émis par un bateau Norvégien au large de Terre Neuve. Après vérification, le radiotélégramme existe bel et bien.
C'est le 28 Mars 1950, soit 16 ans plus tard, qu'ils effectuèrent leur première visite sur Terre à 4 heures 16 minutes et 42 secondes G.M.T. (avec une marge d'erreur de + ou - 6 secondes). A 4h17, les 3 vaisseaux qui faisaient partis de leur expédition touchèrent le sol, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence (04), à 13 km de Digne et 8 km de La Javie.

Digne et carte des Alpes-de-Haute-Provence
A cette heure de la nuit, du brouillard empêchait les Ummites de voir les alentours. Cependant, le nouveau jour réserva aux expéditionnaires un beau et nouveau spectacle.
Leur planète
La gravité y est un peu plus forte: 11,9 g au lieu de 9,81. Un Ummite devrait se sentir plus léger de 20% en foulant le sol de notre planète. En effet, la masse d'Ummo et son rayon proche des 7000 km (6400 pour la Terre), rendent compatible ce chiffre. De ce fait, les journées dureraient 32 heures avec des nuits très sombres dues à l'absence de satellite comme notre Lune.
Leur planète tourne autour d'un soleil qui est moins chaud que le nôtre (4500° au lieu de 6000°). Toutefois, Ummo étant plus proche de celui-ci que nous le sommes du nôtre et disposant d'une atmosphère presque semblable à celle de la Terre, la température y est identique, bien qu'un peu plus fraiche. Selon les hommes d'Ummo, leur étoile Iumma pourrait être celle qui est enregistrée par les scientifiques terrestres sous le nom de Wolf 424 dans la constellation de la Vierge.
Ummo n'aurait pas subie la dérive des continents comme sur Terre - phénomène rare d'après eux - et serait composée d'un territoire monobloc. Cela aurait pour incidence un nombre réduit des espèces animales et végétales ainsi qu'une seule ethnie d'Ummites.

Planisphère d'Ummo
Sur cette planète le ciel est moins indigo et les reliefs sont moins accentués que chez nous. Le paysage se rapprocherait de celui de l'Irlande.

Vue artistique des paysages d'Ummo
La politique
On l'a vu plus haut, la configuration de la planète en un seul continent avec une seule et même race, facilite la situation politique. Ces grands blonds dont l'aspect est proche des êtres humains, sont des partisans à la collectivité.

Vue d'artiste d'un Ummite
De fait la propriété privée n'existe pas chez eux. La planète prospère ainsi et la population obéit à un exécutif suprême de 4 personnes.
Tout comme le gouvernement, il n'y a qu'une seule religion. Ils croient en l'âme et à la survivance de celle-ci après la mort.
L'écriture

Numéros et mathématiques Ummites - Signes Ummites trouvés dans les rapports
Source: La Conspiration des Etoiles
Martine Castello, Philippe Chambon, Isabelle Blanc - Editions Robert Laffont
Les Ummites démasqués
En 1966 un atterrissage eu lieu à Aluche, banlieue de Madrid, où il y eu 2 spectateurs; un certain José Luis Jordán Peña ainsi qu'un dénommé Vincente Ortuño. Lors de l'atterrissage de 1967 à San José de Valderas, 3 témoins restés anonymes sont interviewés par ce même Peña - bizarre -. Des photos furent prises et des petits tubes marqué du sigle "Ummo" furent trouvés. Il s'agissait en fait d'étuis de thermomètre, dans lesquels avait été placé des rubans de Tedlar, un fluorure de polyvinyle fabriqué par Dupont de Nemours. Dix ans plus tard, en 1977, Claude Poher du CNES fait apparaitre la supercherie des clichés. Un fil de pêche tenant l'OVNI avait été dissimulé grâce à la forte granulation de la photographie. Ça commence à faire beaucoup de preuves factices !

Les tubes

Le cliché où l'on peut voir apparaître le fil après traitement
Ce n'est pas finit ! En 1988, le journaliste Javier Sierra découvre que les deux principaux témoins d'Aluche, Peña et Ortuño, se connaissent très bien. Ce n'est qu'en 1993 que Peña avoue être l'auteur de toute cette mascarade. Mêmes les fameuses lettres furent tapées sur sa machine à écrire personnelle, une Hispano Olivetti modèle studio 46. Les caractères de cette machine furent comparés avec ceux des lettres, ce sont les mêmes.
De plus, beaucoup d'incohérences d'ordre astrologiques et autres ont été mis en avant dans ces documents. Donc en ce qui me concerne, le dossier Ummo est clos.