Valensole


Situation géographique

L'affaire

Maurice Masse est un cultivateur de lavande de 41 ans qui vit sur le plateau de Valensole, dans les Alpes de Haute-Provence (04).
Cela fait une semaine que son père et lui travaillent tous les jours dans le champ, et remarquent chaque matin que des dégât ont été causé aux lavandins. Comme si quelqu'un venait, de nuit, prélever quelques une de ces plantes.
Le matin du 1er juillet 1965, Maurice Masse quitte son domicile vers 5h00 pour aller dans son champ à 1600 m de sa maison. Je le cite:

Je me trouvais le 1er juillet 1965 vers 05:30 du matin, comme j'en ai l'habitude, dans mon champ de lavande un peu au Nord de Valensole près de la route d'Oraison. Je n'avais pas encore mis en marche mon tracteur, arrêté derrière un clapier (tas de pierrailles de 2 m de haut environ). J'allais le faire et j'allumais une cigarette quand j'entendis un sifflement dont je ne localisais pas l'origine.
Je sortis alors derrière le clapier qui me dissimulait et vis à 90 m de moi environ un engin de forme bizarre qui s'était posé dans mon champ. J'avais d'abord pensé à un hélicoptère, mais je me suis rendu compte que ce ne pouvais en être un. J'avais trop l'habitude de ces machines de l'armée qui, en difficulté ou non, atterrissent souvent sur mon champ ou à côté. Je ne manque pas, chaque fois, d'aller m'entretenir avec les pilotes lesquels, bien souvent, sont des chasseurs comme moi. Mais cet engin ressemblant à un gros ballon de rugby, gros comme une Dauphine, surmonté d'une coupole, reposant sur 6 béquilles, qu'est-ce que ça pouvait être ? Peut-être, pensais-je, un engin expérimental ?
Je m'avance néanmoins d'un pas tranquille, rien dans les mains, à travers les jeunes plants de lavande qui couvrent mon champ. Et j'aperçois tout près de l'engin 2 petits êtres ayant apparence humaine, penchés sur un pied de lavande.
Sans trop d'inquiétude, je m'approche avec l'intention d'entrer en contact avec eux. J'arrive ainsi à 5 ou 6 m des étranges visiteurs, mais ceux-ci m'aperçoivent, se redressent et l'un d'eux braque aussitôt sur moi une sorte de tube, ou de "pistolet". Je suis alors instantanément figé sur place au point de ne pouvoir faire un seul mouvement.
Lorsque je suis arrivé à 7 m d'eux, celui qui était tourné dans ma direction m'a alors aperçu. Il a dû faire un signe à l'autre, tous 2 se sont redressés, celui qui avait le dos tourné a fait volte-face et a pointé un tube dans ma direction qu'il prit dans un étui sur son côté droit; à ce moment-là, j'ai été totalement immobilisé. Je ne ressentais rien, je n'étais pas engourdi ni contracté mais je ne pouvais pas faire un seul geste. J'ai très bien distingué que celui qui m'avait paralysé remettait de la main droite, dans l'étui qu'il portait à gauche, ce fameux tube.


Reconstitution de la scène

Ces 2 êtres sont ensuite restés quelques minutes à discuter en me regardant la plupart du temps. J'ai remarqué que leurs yeux bougeaient et j'entendis une sorte de gargouillement provenant certainement de leur gorge. Ils n'avaient presque pas de cou tant leur tête était rentrée dans les épaules. Ils semblaient se moquer de moi, pourtant leurs regards n'étaient pas méchants, tout au contraire.
Au bout de 4 à 5 mn, ils retournèrent, avec une agilité surprenante, dans leur appareil en s'aidant de la main droite, puis de la main gauche. Une fois montés à bord, une porte à glissière se referma d'une façon qui m'a semblé automatique, de bas en haut, de la même manière qu'une porte de meuble.
Je les ai distingués derrière le dôme, j'ai entendu un bruit sourd qui a duré 2 à 3 s, tandis que leur appareil se soulevait de 10 cm à 1 m. Le tube qui se trouvait sous l'appareil est sorti de terre et les 6 pieds se sont mis à tourner. Il n'y a eu ni fumée, ni poussière soulevée par cet engin. Les 6 pattes tournaient dans le sens des aiguilles d'une montre.
Tandis que les visiteurs me faisaient face, l'appareil est parti en arrière, dans la direction opposée à leur orientation.
Il s'est élevé en oblique plus vite qu'un avion à réaction. Je l'ai suivi pendant 15 à 30 m, puis il a disparu subitement de ma vue, pire qu'un éclair.
Je suis resté immobilisé encore 15 mn, puis j'ai remué mes mains, puis tous le corps et les membres. Je suis alors parti vers mon tracteur.
J'ai allumé une cigarette et j'ai continué mon travail jusqu'à 07:30/08:00. Monté sur mon engin, j'ai biné ma vigne qui n'est pas celle que j'ai traversé lors de mon approche puis je suis rentré chez moi vers 9 h.

L'enquête

C'est le lieutenant-colonel Valnet qui supervisa l'enquête des deux gendarmes Azias et Santoni. Maurice Masse ne leur parla pas tout de suite des petits êtres.
A partir du 3 juillet, les journaux s'emparent de l'affaire et émettent l'hypothèse d'un hélicoptère de l'armée, Alouette II ou III. Le général Chassin ne confirme pas cette hypothèse et attend des autorités qu'elles prouvent si oui ou non, un hélicoptère s'est posé dans le champ de Mr Masse.


Maurice Masse près de la trace laissée par l'engin

Le 18 aout, Maurice Masse a un entretien avec le capitaine de gendarmerie Valnet, lors duquel il parle enfin de ces deux petits êtres. Ils ne mesuraient pas plus de 1 m, avaient une tête disproportionnée, chauves et un petit trou en guise de bouche. Il n'osa pas en parler avant de peur d'être enfermé à l'asile.
Maurice Masse a eu par la suite un entretien avec Aimé Michel, qui constatera que ce dernier souffre d'hypersomnie.
En 1979, c'est au tour de Jacques Vallée de s'entretenir avec lui.
Maurice Masse décèdera le 14 mai 2004.

Source(s): rr0.org
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